23 février 2012

Jean SIMON

   Voici des documents transmis par un correspondant et achetés aux Puces !

   Jean SIMON, né le 15 mars 1911 à Bourbriac (Côtes-d'Armor), employé comme receveur à la Société des Transports en Commun de la Région Parisienne (S.T.C.R.P.) - service de Malakoff -, est mobilisé en septembre 1939 au sein du 47ème R.I. comme le précise la délégation qu'il signe en faveur de sa femme (?) et qui est validée par le maire de St Denis-de-Gastines (Mayenne). Cinq dates figurent au verso du document (05/09/40 - 22/10/40 - 05/11/40 - 05/12/40 - 04/04/41) ; s'agit-il de versements ?

   Prisonnier le 15 juin 1940 et immatriculé au stalag IV A sous le n° 32914, il sera libéré le 09 mai 1945.



Titre de permission transformé en "laissez-passer"

      Transféré au IV C, Jean va notamment travailler à la société Poldi-hütte située à Trauschkowitz (aujourd'hui Droužkovice) dans la région de Komauto comme l'indique le laissez-passer ci-dessous.


   A son retour, il se procure le journal "Libres" (édition du 21 mai 1945) qu'il conserva toute sa vie !


Merci à Bernard D. pour le "sauvetage" de ces documents, aujourd'hui reversés à un centre d'archives.

Nota : d'autres documents de Jean Simon seront publiés dans des messages spécifiques

22 février 2012

André DELBOS


André Delbos, à Lichtenwald, le jour de ses 29 ans.
   
   André DELBOS (1912-1964 Ris-Orangis), dit "Bobosse", 
effectue son service militaire au Maroc au début des années "30" puis arrive la guerre ...


   
Sa carte de capture
   Rappelé à l'activité à la déclaration de guerre, il rejoint le 15ème Régiment du Génie. Fait prisonnier au printemps 40, il est transféré vers le Stalag IV C où il est immatriculé sous le n° 1803. Il fut notamment détenu à 
Lichtenwald , l'une des résidences du maréchal Göring (aujourd'hui un pavillon de chasse sur la commune de 
Český Jiřetín).



Croquis signé R. Dag...
(sans doute DAGNEUX)
  
    La circulaire n° 
69 du 08 juin 1943 informe le délégué départemental du Comité d'Assistance aux Prisonniers de Guerre en captivité de Versailles qu'André DELBOS est "transformé" en travailleur libre. En août 1944 il se trouve dans la région d' Oberleutensdorf (
Horní Litvínov).

   Fin cuisinier, il réalisait quelques "repas" (en réalité, il améliorait l'ordinaire) et c'est ainsi que pour le remercier il fut "croqué" par un copain artiste avec cette mention "A mon cuistot Bobosse".
Réveillon de noël 1941 à Lichtenwald. Henri FOSSE, assis 1er à droite
et André DELBOS, debout  3ème à droite.
A Lichtenwald, André DELBOS 2ème à gauche
et Roger THINEL 2ème à droite
   
   Ses copains de captivité se nommaient : 
 CÉSAR, DEMUREZ (ou DEMURIEZ), Henri FOSSE, Marcel (?) HIRSCH, LONGCHAMP, PAQUEUX, Marcel ROBERT viticulteur à Chasselas, RUFFIER, Roger THINEL.

Nota : Des photos d'André et de plusieurs de ses camarades sont visibles dans l'album.
Remerciements à Martine Delbos pour tous les documents transmis
Mise à jour le 29 mars 2017


Les photos et documents publiés sont sous licence d'usage CC BY-NC-SA 2.0 FR


21 février 2012

Maxime LÉGER


   Maxime, Marcel, Valentin LÉGER est né à Bouffry (Loir-et-Cher) en 1906. Incorporé en 1939, il sert dans le 405ème Régiment de Pionniers. Le 21 juin 1940, il est fait prisonnier à Dabo (Moselle) puis transféré, dès août 1940, sur le stalag IV B de Mühlberg/Elbe où il est immatriculé sous le numéro 54909.

   Sa captivité se décompose en deux grandes périodes. L’une où il se trouve en Bohême, dans les Sudètes (stalag IV C) et une seconde période où il est retenu à l’ouest de l’Allemagne à Mannheim dans le land du Bade-Wurtemberg.

   Au "IV C", il travaille notamment dans le kommando 459 de Brüx-Hydrierweke où il est contraint - comme des milliers d'autres P.G. - à la construction de la vaste usine de carburant synthétique de la société « Sudetenlandische Treibstoffwerke AG » (STW), située près de la localité de Maltheuren (Záluží). 

   Durant l'été 43, avec d'autres compagnons, il tente une évasion depuis son détachement de  "Brüx-Hydrierwerke" ...

   Le 15 octobre 1943 il est incorporé dans le « Kriegsgefangenen-Bau- u.Arbeits-Bataillon » n°13 ou B.A.B. 13 (Bau-Arbeit-Bataillon) de la compagnie 2, créée à Brüx. Il quitte Brüx pour Mannheim-Ludwigshafen dans la vallée du Rhin (rattachement du BAB 13 au Stalag XII A).

   Maxime décédera à son retour de captivité, épuisé, début juillet 1945, un mois après sa libération.



Maxime Léger (à droite) avec son cousin René Léger* 
qu’il retrouve par hasard sur le site de Brüx-Hydrierwerke. 

* Né en 1913 à Bouffry, René est fait prisonnier à Darmannes (Haute-Marne) le 18 juin 1940 et transféré au Stalag VII A (matricule 66 116)



Nota : des photos de Maxime LÉGER et de compagnons sont visibles dans l'album.
Remerciements à François L. pour ce témoignage et les nombreux documents qu'il m'a transmis (d'autres seront partagés).


Les photos et documents publiés sont sous licence d'usage CC BY-NC-SA 2.0 FR

17 février 2012

Départ en stalags

   Qu'ils aient été faits prisonniers sur les lieux de combats ou "cueillis" dans leur caserne, les soldats français (tous grades confondus) vont à un moment ou à un autre être transférés en Allemagne.

    L'Armée française est en déroute en mai et juin 1940. Elle n'a pas résisté bien longtemps ! Alors que les autres armées sont en grande partie motorisées, c'est à pied que le fantassin français va au combat...
La supériorité de l'Allemagne est aussi flagrante : deux fois plus de chars, dix fois plus d'avions et les nôtres datent...
   Et sur le front, les Allemands disposent de 150 divisions contre 90 pour notre Armée. La bataille est inégale !
   Les Allemands vont facilement capturer nos soldats, exténués et perdus et près de deux millions vont être faits prisonniers jusqu'au 25 juin 40 et même après (signé le 22 juin, l'armistice entre en vigueur trois jours plus tard).
Colonne de P.G. français

   Prisonniers, ils sont entassés dans des frontstalags surpeuplés ou conduits directement outre-Rhin.
Après des marches interminables c'est l'arrivée à la gare, l'entassement dans des wagons à bestiaux ou à marchandises et le départ pour une destination inconnue.
Puis, après un trajet de plusieurs jours, disposant de peu de nourriture et d'eau, ils arrivent épuisés dans des camps, les stalags.

11 février 2012

Germain LAFARGUE

   Germain LAFARGUE, P.G. n° 4410, est né à Clermont-Ferrand en 1913.
Le "Teplitz Jazz"
Germain LAFARGUE est le 1er à droite, accroupi.
 
   Violoniste, il est au début de la guerre musicien au sein de l'orchestre de la Radiodiffusion Nationale et fait partie durant sa captivité de l'orchestre "le Teplitz-Jazz" sous la direction de William DAVID.

(collection Marc B.)

   Le "Teplitz-Jazz" va même enregistrer plusieurs 78 tours et notamment des "airs russes", "Nuages", "Le Furet", "Les 3 hussards".






  
 
   A Teplitz, Germain est 
employé en 1944 chez Joseph König (Kleiderfabrik) selon le laissez-passer joint (réalisé sous le prénom de Jean !) et a comme voisin de chambrée l'écrivain Gilbert CESBRON.

   A sa libération il devient membre de la société des concerts du conservatoire de Paris et termine sa carrière à l'orchestre lyrique de l'O.R.T.F.   


Germain est décédé à Marseille en 1994. 


Remerciements à Marc B. pour les documents. Les photos et documents publiés sont sous licence d'usage CC BY-NC-SA 2.0 FR

Quand tu reverras ton village


Attention : pour écouter cette chanson, STOPPEZ la playlist Deezer (musique automatique dès l'ouverture du blog) sur le bandeau droit.


Quand tu reverras ton village
Quand tu reverras ton clocher

Ta maison, tes parents, tes amis de ton âge
Tu diras rien chez moi n'a changé.
Quand tu reverras ta rivière

Les prés et les bois alentour
Et le banc vermoulu près du vieux mur de pierre
Où jadis tu connus tes amours.

Ta belle t'est fidèle et bien sage

C'est elle qui viendra te chercher
Quand tu reverras ton village
Quand tu reverras ton clocher.

La grand'rue ce jour là prendra des airs de fête

Son visage fleuri d'autrefois
Et la nuit sur la place un orchestre musette
Bercera ton amour et ta joie
Mon Pays, tout mon coeur écris-tu tendrement
A bientôt, je pense à toi maman.

Quand tu reverras ton village
Quand tu reverras ton clocher
Ta maison, tes parents, tes amis de ton âge
Tu diras rien chez moi n'a changé

Quand tu reverras ta rivière
Les prés et les bois alentour
Et le banc vermoulu près du vieux mur de pierre
Où jadis tu connus tes amours.

Ta belle t'est fidèle et bien sage
C'est elle qui viendra te chercher
Quand tu reverras ton village
Quand tu reverras ton clocher.


Paroles et musique de Charles Trénet 


Durant l'Occupation, Tino Rossi chante à de multiples reprises Quand tu reverras ton village, la chanson d'espoir de tous les prisonniers de guerre, composée pour lui par Charles Trénet, et refuse un cachet conséquent pour enregistrer Maréchal, nous voilà. (extrait de Wikipedia)

10 février 2012

Coupures de presse étrangère

   Voici quelques coupures de presse du "The Prisoner of  War" (pages reprises du site web de Krista avec son aimable autorisation), un journal britannique dont des extraits concernent le IV C - traduits gracieusement par Maria que je remercie - et peuvent être utiles aux très nombreux lecteurs d'outre-Manche...
N.B. les P.G. français sont séparés des étrangers (sauf  des Belges) dans chaque camp.

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 Hôpital de Bilin (colonne de gauche, avant dernier article) : se compose d'une grande maison en pierre et d'un groupement de bungalows. Il y a 20 patients Anglais. L'eau est rare dans cette zone et la logistique a été supprimée tous les soirs pendant l'été. Quelques régimes alimentaires (diètes) sont disponibles mais il y a une pénurie de médicaments et de pansements. Il est rapporté que les colis en provenance de la Croix-Rouge arrivent régulièrement. (visite d'octobre 1942) - (T.P.W. 04/1943)


(Articles de la colonne de gauche ...)
Camps de travail (Teplitz-Wistritz).
 - Il existent de nombreux prisonniers Chypriotes dans ce "Stalag" mais quelques camps de travail contiennent des prisonniers Britanniques, particulièrement dans le district de Komotau.



Camp de travail "Schwarz II". - 114 prisonniers Britanniques vivent dans ce qui était auparavant l'étable dans le couvent. L'école d'équitation a été construite au XVIII ème siècle. Deux poêles de fer servent à chauffer la pièce. Les hommes dorment dans des lits superposés à trois lits et disposent de deux couvertures chacun. L'approvisionnement en eau en provenance de la ville est très insuffisant et le camp ne dispose pas de douches. Les WC (toilettes) sont adéquates (satisfaisantes).

On peut jouer au "foot" pendant plusieurs heures par semaine. Il n'y a pas de salle de loisirs et des promenades seront organisées.

Il est espéré qu'une nouvelle caserne sera construite dans le jardin adjacent au camp afin de soulager les conditions de surpopulation.


Camp de travail Tschautsch III - Mannsmann : a la réputation d'être "un bon camp" où 66 prisonniers de guerre Britanniques vivent dans des casernes en bois à l'intérieur d'une grande arène sportive. Les casernes sont décrites comme étant bien chauffées et bien illuminées. Même s'il n'y a pas de douches, les installations pour se baigner semblent satisfaisantes. Le service de courrier (postal) est très lent et irrégulier.


Il y a 37 prisonniers de guerre au camp de travail Bruch II et 25 au Kommando 173  Komotau. A Bruch II, ils habitent dans une école moderne et le camp est réputé comme étant un des plus visités. Depuis que le Kommando 173 a été visité (en octobre 42), de nouvelles chaudières ont été installées dans la cuisine. Il y a à présent un médecin Britannique à Komotau, pour la plus grande satisfaction des prisonniers de guerre Britanniques. Les soins dentaires sont administrés par un dentiste civil ; tous les prisonniers ayant bénéficié de l'accès à ces soins (janvier 1943)." (T.P.W. 06/1943)



Un groupe de prisonniers du IV C (T.P.W. 09/1943)



Mineur satisfait (colonne gauche, 4ème §)"Ça aurait pu être pire", selon un homme au Stalag IV C qui travaille dans une mine de charbon. "L'hébergement est confortable, la nourriture est bonne et en quantité satisfaisante, les compagnons de chambrée agréables, le travail n'est pas trop fatiguant et les collègues de travail sont intelligents". Il rajoute qu'il devient de plus en plus expérimenté comme cuisinier et qu'il trouve dans la grande variété des aliments fournis par la Croix-Rouge, plein "d'espace" pour sa créativité culinaire." (T.P.W. 04/1944)



Stalag IVC (photo footballeurs) l'équipe de football joue dans un terrain de sports proche de ce Stalag situé à Wistritz, à mi-chemin entre Dresden et Prague.




Stalag IVC, Wistritz (articles de la colonne droite) : 

Le "Lager 22 A" près de Brüx, héberge 2.030 prisonniers de guerre. En fonction des représentations établies par le "Pouvoir Protecteur", des prisonniers de guerre du "Lager 27 B" ont été transférés dans ce camp. Ils vivent dans des cabanes hébergeant de 16 à 22 personnes. L'illumination électrique est satisfaisante. L'eau froide et l'eau chaude sont abondantes.

Les repas sont confectionnés par les prisonniers de guerre Britanniques dans leur propre cuisine. Les prisonniers ont le droit d'aller au cinéma et d'utiliser le terrain de sports. Il y a une infirmerie.

Les prisonniers doivent travailler pendant de longues heures excessives - départ du camp à 5h30 du matin et retour vers 18h30-19h00, travaillant pendant de très longues heures, avec deux départs à 5h30 du matin le dimanche, par mois.

C'est regrettable que suite à des attaques aériennes alliées dans le voisinage de ce secteur, que 36 prisonniers aient perdu la vie (leurs familles ont été informées). Le retrait du camp de ce secteur a été demandé.


Camp de travail Columbusschacht N° 51.

1.120 Prisonniers de guerre Britanniques sont installés dans ce camp et plusieurs améliorations ont été faites.
Une nouvelle infirmerie bien équipée a été ajoutée. La situation en termes d'habillement est maintenant satisfaisante et le nombre de chaussures est suffisant. Les conditions de travail ont été améliorées et les infrastructures sportives sont bien organisées.
Le camp de travail 28 B (suite page ci-dessous...) (T.P.W. 10/1944)



Stalag IV C (photo) : groupe de musiciens sous les arbres.


(suite article de la page précédente ...) Le camp de travail 28 B (haut de la colonne gauche) est sévèrement surpeuplé et l'espace est insuffisant pour des activités de recréation en extérieur. Les prisonniers sont obligés à creuser des abris anti-bombardement aérien dans leur temps libre. Ceci est aussi exigé aux civils allemands.
L' infirmerie est trop petite.




Le camp de travail Haïda est un petit camp de 24 prisonniers qui logent dans un vieux restaurant. Ils ont une chambre à coucher assez spacieuse et airée (ventilée). Ils disposent d'une salle de loisirs. Il n'y a pas de plaintes.


Les camps de travail de Hopfenbluete et Falkenhein-Schönlinde ont aussi été visités et les conditions jugées satisfaisantes. Dans le premier (Hopfenbluete), 42 prisonniers de guerre travaillent dans une usine de textiles et dans le deuxième (Falkenhein-Schönlinde), 51 prisonniers de guerre travaillent pour un sous-traitant, posant des conduites (pipe-line). (Visité en juin 1944) (T.P.W. 10/1944)



Pas de temps pour les distractions (2ème article, colonne de droite) :Stalag IV C, 17/06/1944 


"Un camp de travail est complètement différent d'un grand camp de base. Des distractions sont proposées et le camp est propre. Nous n'avons rien à dire sur la façon dont c'est géré mais notre temps de travail va de 6h00 à 18h00 - ce qui exclut les temps de marche (les temps de déplacement à pied) ; c'est un travail dur fait à la pelle. Comme vous pouvez le constater, nous n'avons pas le temps ni l'envie pour nous distraire. C'est le travail, manger et au lit !

Nous avons droit à deux jours de repos par mois et profitons de ceux-ci pour avoir une douche, faire nos lessives et écrire des lettres.

Je suis bien habitué à tout ceci maintenant et je ne me fatigue pas facilement. Au fait, je suis en forme, en bonne condition et je ne me plains pas." (T.P.W. 10/1944)


L'Américain qui faisait mouche (colonne centrale, 2ème article)


Stalag IV C, 15/06/1944 

"Nous avons eu la visite d'un Américain il y a quelques temps que nous a fait une impressionnante démonstration, pour notre plus grand plaisir. Il faisait "mouche" tout le temps lors du championnat de jeu de fléchettes. Ses fléchettes atterrissaient tout le temps à l'intérieur du double anneau (il faisait mouche tout le temps). Il a atteint les 2.000 points en moins d'une demi-heure et nous avons tous eux nos "fesses bottées". (T.P.W. 10/1944)



Léon BELMONTE

Né en 1915, Léon BELMONTE (Mle 7329) - qui apparaît sur au moins deux photos de ce blog (cf. diaporama) - est militaire au 12ème Régiment de Zouaves lorsqu'il est capturé le 14 juin 1940 à Le Buisson (Marne).



Il est ensuite transféré au Frontstalag 193 de Ste Ménehould (17/06 au 09/09/40) puis séjourne à Hoyerswerda (IV A), Seidowitz (Židovice)
et Skirschina (Skršín), avant d'arriver à Teplitz (Teplice)le 16 janvier 1942.

Le sergent BELMONTE est cité à l'ordre de sa Division le 13 novembre 1943 et reçoit la Croix de Guerre pour ses actions de renseignements des 13 et 14 juin 1940 à l'intérieur des lignes ennemies.

Libéré par les Russes le 06 juin 1945 il prend l'avion le 09 juin et arrive en début d'après-midi au Bourget.

Considéré comme décédé par l'Armée sa femme ne l'attendait plus ...
Jamais il n'a parlé à ses proches de cette période !

Remerciements à Emmanuel R., son petit-fils, pour ce témoignage et les documents.
Les photos et documents publiés sont sous licence d'usage CC BY-NC-SA 2.0 FR

07 février 2012

Gustave BRIAND


   Originaire de St Grégoire (35), où il exerce la profession d'agriculteur, Gustave BRIAND effectue son service militaire juste avant la déclaration de guerre.
   Sans doute transite-t-il par le camp de Mailly (Aube) puisqu'il est présent sur la photo ci-dessous.



Haindorf


   Fait prisonnier, il travaillera surtout dans une ferme faisant partie d'un kommando de Haindorf (Heinice aujourd'hui), petite ville située à la frontière polonaise, à 130 km à l'est de Teplitz.
Travail à la ferme
   C'est aussi à Haindorf qu'il est autorisé le 09 juillet 1944 à emprunter un vélo (attestation ci-dessous).


    Gustave tentera trois fois de s'évader. Avec le vélo ?



R
emerciements à Anne-Sophie pour ses recherches et les nombreux documents transmis.


Photos de groupes visibles dans l'album


Les photos et documents publiés sont sous licence d'usage CC BY-NC-SA 2.0 FR

06 février 2012

Jean JOVENET


    Jean JOVENET, matricule 56192/IV B, était lui aussi l'un des nombreux P.G. du IV C ...


   Annie, a fait le voyage sur les traces de son Papa et a visité Bystrice (Wistritz) mais aussi Varnsdorf où Jean travaillait dans une usine.

   A Bystrice, quartier de Dubi jouxtant Teplice, elle a retrouvé la rue et le numéro du camp : 305 rue Torvarni où se trouvait l'ancienne fabrique de porcelaine. Tout près il y a une nouvelle usine : http://www.cesky.porcelan.cz/en/about-company/history

  Varnsdorf (Warnsdorf  au temps de l'occupation allemande), ville située à 80 km au nord-est de Teplice, elle a retrouvé l'usine où son père travaillait et dont elle avait la photo ci-dessous (cliché : foto-atelier Zimmer à Warnsdorf). 


   Aujourd'hui on y fabrique des poêles pour le chauffage et avant la guerre c'était une usine de textile mais l'activité durant le conflit reste inconnue...
Il y avait aussi à Warnsdorf  deux camps de prisonniers dont l'un Rue Eichengasse, aujourd'hui 
Stromovka.
 600 m à l'ouest du centre-ville.



Remerciements à Annie B. pour son témoignage et les documents publiés.Les photos et documents publiés sont sous licence d'usage CC BY-NC-SA 2.0 FR