10 février 2012

Coupures de presse étrangère

   Voici quelques coupures de presse du "The Prisoner of  War" (pages reprises du site web de Krista avec son aimable autorisation), un journal britannique dont des extraits concernent le IV C - traduits gracieusement par Maria que je remercie - et peuvent être utiles aux très nombreux lecteurs d'outre-Manche...
N.B. les P.G. français sont séparés des étrangers (sauf  des Belges) dans chaque camp.

.


 Hôpital de Bilin (colonne de gauche, avant dernier article) : se compose d'une grande maison en pierre et d'un groupement de bungalows. Il y a 20 patients Anglais. L'eau est rare dans cette zone et la logistique a été supprimée tous les soirs pendant l'été. Quelques régimes alimentaires (diètes) sont disponibles mais il y a une pénurie de médicaments et de pansements. Il est rapporté que les colis en provenance de la Croix-Rouge arrivent régulièrement. (visite d'octobre 1942) - (T.P.W. 04/1943)


(Articles de la colonne de gauche ...)
Camps de travail (Teplitz-Wistritz).
 - Il existent de nombreux prisonniers Chypriotes dans ce "Stalag" mais quelques camps de travail contiennent des prisonniers Britanniques, particulièrement dans le district de Komotau.



Camp de travail "Schwarz II". - 114 prisonniers Britanniques vivent dans ce qui était auparavant l'étable dans le couvent. L'école d'équitation a été construite au XVIII ème siècle. Deux poêles de fer servent à chauffer la pièce. Les hommes dorment dans des lits superposés à trois lits et disposent de deux couvertures chacun. L'approvisionnement en eau en provenance de la ville est très insuffisant et le camp ne dispose pas de douches. Les WC (toilettes) sont adéquates (satisfaisantes).

On peut jouer au "foot" pendant plusieurs heures par semaine. Il n'y a pas de salle de loisirs et des promenades seront organisées.

Il est espéré qu'une nouvelle caserne sera construite dans le jardin adjacent au camp afin de soulager les conditions de surpopulation.


Camp de travail Tschautsch III - Mannsmann : a la réputation d'être "un bon camp" où 66 prisonniers de guerre Britanniques vivent dans des casernes en bois à l'intérieur d'une grande arène sportive. Les casernes sont décrites comme étant bien chauffées et bien illuminées. Même s'il n'y a pas de douches, les installations pour se baigner semblent satisfaisantes. Le service de courrier (postal) est très lent et irrégulier.


Il y a 37 prisonniers de guerre au camp de travail Bruch II et 25 au Kommando 173  Komotau. A Bruch II, ils habitent dans une école moderne et le camp est réputé comme étant un des plus visités. Depuis que le Kommando 173 a été visité (en octobre 42), de nouvelles chaudières ont été installées dans la cuisine. Il y a à présent un médecin Britannique à Komotau, pour la plus grande satisfaction des prisonniers de guerre Britanniques. Les soins dentaires sont administrés par un dentiste civil ; tous les prisonniers ayant bénéficié de l'accès à ces soins (janvier 1943)." (T.P.W. 06/1943)



Un groupe de prisonniers du IV C (T.P.W. 09/1943)



Mineur satisfait (colonne gauche, 4ème §)"Ça aurait pu être pire", selon un homme au Stalag IV C qui travaille dans une mine de charbon. "L'hébergement est confortable, la nourriture est bonne et en quantité satisfaisante, les compagnons de chambrée agréables, le travail n'est pas trop fatiguant et les collègues de travail sont intelligents". Il rajoute qu'il devient de plus en plus expérimenté comme cuisinier et qu'il trouve dans la grande variété des aliments fournis par la Croix-Rouge, plein "d'espace" pour sa créativité culinaire." (T.P.W. 04/1944)



Stalag IVC (photo footballeurs) l'équipe de football joue dans un terrain de sports proche de ce Stalag situé à Wistritz, à mi-chemin entre Dresden et Prague.




Stalag IVC, Wistritz (articles de la colonne droite) : 

Le "Lager 22 A" près de Brüx, héberge 2.030 prisonniers de guerre. En fonction des représentations établies par le "Pouvoir Protecteur", des prisonniers de guerre du "Lager 27 B" ont été transférés dans ce camp. Ils vivent dans des cabanes hébergeant de 16 à 22 personnes. L'illumination électrique est satisfaisante. L'eau froide et l'eau chaude sont abondantes.

Les repas sont confectionnés par les prisonniers de guerre Britanniques dans leur propre cuisine. Les prisonniers ont le droit d'aller au cinéma et d'utiliser le terrain de sports. Il y a une infirmerie.

Les prisonniers doivent travailler pendant de longues heures excessives - départ du camp à 5h30 du matin et retour vers 18h30-19h00, travaillant pendant de très longues heures, avec deux départs à 5h30 du matin le dimanche, par mois.

C'est regrettable que suite à des attaques aériennes alliées dans le voisinage de ce secteur, que 36 prisonniers aient perdu la vie (leurs familles ont été informées). Le retrait du camp de ce secteur a été demandé.


Camp de travail Columbusschacht N° 51.

1.120 Prisonniers de guerre Britanniques sont installés dans ce camp et plusieurs améliorations ont été faites.
Une nouvelle infirmerie bien équipée a été ajoutée. La situation en termes d'habillement est maintenant satisfaisante et le nombre de chaussures est suffisant. Les conditions de travail ont été améliorées et les infrastructures sportives sont bien organisées.
Le camp de travail 28 B (suite page ci-dessous...) (T.P.W. 10/1944)



Stalag IV C (photo) : groupe de musiciens sous les arbres.


(suite article de la page précédente ...) Le camp de travail 28 B (haut de la colonne gauche) est sévèrement surpeuplé et l'espace est insuffisant pour des activités de recréation en extérieur. Les prisonniers sont obligés à creuser des abris anti-bombardement aérien dans leur temps libre. Ceci est aussi exigé aux civils allemands.
L' infirmerie est trop petite.




Le camp de travail Haïda est un petit camp de 24 prisonniers qui logent dans un vieux restaurant. Ils ont une chambre à coucher assez spacieuse et airée (ventilée). Ils disposent d'une salle de loisirs. Il n'y a pas de plaintes.


Les camps de travail de Hopfenbluete et Falkenhein-Schönlinde ont aussi été visités et les conditions jugées satisfaisantes. Dans le premier (Hopfenbluete), 42 prisonniers de guerre travaillent dans une usine de textiles et dans le deuxième (Falkenhein-Schönlinde), 51 prisonniers de guerre travaillent pour un sous-traitant, posant des conduites (pipe-line). (Visité en juin 1944) (T.P.W. 10/1944)



Pas de temps pour les distractions (2ème article, colonne de droite) :Stalag IV C, 17/06/1944 


"Un camp de travail est complètement différent d'un grand camp de base. Des distractions sont proposées et le camp est propre. Nous n'avons rien à dire sur la façon dont c'est géré mais notre temps de travail va de 6h00 à 18h00 - ce qui exclut les temps de marche (les temps de déplacement à pied) ; c'est un travail dur fait à la pelle. Comme vous pouvez le constater, nous n'avons pas le temps ni l'envie pour nous distraire. C'est le travail, manger et au lit !

Nous avons droit à deux jours de repos par mois et profitons de ceux-ci pour avoir une douche, faire nos lessives et écrire des lettres.

Je suis bien habitué à tout ceci maintenant et je ne me fatigue pas facilement. Au fait, je suis en forme, en bonne condition et je ne me plains pas." (T.P.W. 10/1944)


L'Américain qui faisait mouche (colonne centrale, 2ème article)


Stalag IV C, 15/06/1944 

"Nous avons eu la visite d'un Américain il y a quelques temps que nous a fait une impressionnante démonstration, pour notre plus grand plaisir. Il faisait "mouche" tout le temps lors du championnat de jeu de fléchettes. Ses fléchettes atterrissaient tout le temps à l'intérieur du double anneau (il faisait mouche tout le temps). Il a atteint les 2.000 points en moins d'une demi-heure et nous avons tous eux nos "fesses bottées". (T.P.W. 10/1944)



Aucun commentaire: