Plus de 1 600 000 Français ont connu la captivité dans l'Allemagne nazie.
Ces prisonniers de guerre (P.G.) ont en moyenne 30 ans et sont issus de toute la France, de tous les milieux et exercent les métiers les plus divers ; nombreux sont mariés et pères de famille.
Victimes de la "débâcle", la plupart sont tombés aux mains de l'ennemi en mai et juin 1940. Après de pénibles transferts sur les routes de France ils sont entassés dans des wagons de marchandises ou à bestiaux, infects, et transférés vers l'inconnu...
Le trajet est long ! Tous connaissent la soif et la faim. Chacun scrute le nom des gares traversées et doit se rendre à l'évidence, la destination est l'Est, le terminus le Reich.
À leur arrivée, les prisonniers sont envoyés dans deux types de camps répartis sur l'ensemble du Reich : l'Oflag (offizierlager) pour les officiers et le Stalag (Stammlager) pour les sous-officiers et hommes de troupes.
Alors que les officiers sont tous détenus au même endroit, les "soldats" sont répartis dans des centaines de Kommando (Arbeitskommando - AK) dispersés sur le territoire de chaque Stalag.
Les généraux et les officiers supérieurs ont parfois près d'eux, en Oflag, de simples soldats, aides de camp, appelés aussi « ordonnances ». Des médecins, ayant statut d'officiers, sont détachés en Stalag et exercent leur métier près des Lazarett (hôpitaux) et Revier (infirmeries).
Tous les P.G. espèrent que la captivité sera brève, la libération prochaine... Mais pour près d'un million d'entre eux cette vie, hors de France, va durer cinq années !
Ces prisonniers de guerre (P.G.) ont en moyenne 30 ans et sont issus de toute la France, de tous les milieux et exercent les métiers les plus divers ; nombreux sont mariés et pères de famille.
Victimes de la "débâcle", la plupart sont tombés aux mains de l'ennemi en mai et juin 1940. Après de pénibles transferts sur les routes de France ils sont entassés dans des wagons de marchandises ou à bestiaux, infects, et transférés vers l'inconnu...
Le trajet est long ! Tous connaissent la soif et la faim. Chacun scrute le nom des gares traversées et doit se rendre à l'évidence, la destination est l'Est, le terminus le Reich.
À leur arrivée, les prisonniers sont envoyés dans deux types de camps répartis sur l'ensemble du Reich : l'Oflag (offizierlager) pour les officiers et le Stalag (Stammlager) pour les sous-officiers et hommes de troupes.
Alors que les officiers sont tous détenus au même endroit, les "soldats" sont répartis dans des centaines de Kommando (Arbeitskommando - AK) dispersés sur le territoire de chaque Stalag.
Les généraux et les officiers supérieurs ont parfois près d'eux, en Oflag, de simples soldats, aides de camp, appelés aussi « ordonnances ». Des médecins, ayant statut d'officiers, sont détachés en Stalag et exercent leur métier près des Lazarett (hôpitaux) et Revier (infirmeries).
Tous les P.G. espèrent que la captivité sera brève, la libération prochaine... Mais pour près d'un million d'entre eux cette vie, hors de France, va durer cinq années !
2 commentaires:
Je tombe tout à fait par hasard sur ce site. Il m'intéresse beaucoup car le nom de Stalag IV C sonne à mes oreilles depuis ma jeunesse mais d'une façon bien triste. C'est dans ce stalag que mon père prisonnier de guerre est allé. Hélas il y est mort le 19-09-1942 dans des conditions ignorées. Nous avons appris sa mort 1 ou 2 mois plus tard non pas officiellement mais par un camarade qui envoie une lettre à notre mère. Son corps est revenu en France 12 années après sa mort. C'est cela la guerre hélas : la folie des hommes.
Mon père avait 20 ans
Il est resté prisonnier plus de 5 années
Il a té libéré par les Russes
Il était le n°54 543 au Stalag IV C.
J'ai retrouvé tous ses documents qu'il avaient gardés.
Je regarde vos articles, je cherche....Peut-être un nom ou une photo je retrouverai...
Virginie
http:/nepalididi.skyrock.com
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