18 juin 2009

L' homme de confiance

   Les premiers hommes de confiance généraux semblent avoir été choisis parmi les sous-officiers prisonniers d'active.

   Au "IV C", le 1er nom connu est le sergent-chef  Charles  SADRIN, mle 1383/IV C (noté le 02/12/1940) puis l'on trouve l'adjudant Sauveur BELLEAU, mle 1632/IV C, un prêtre, ancien curé de Salies-de-Béarn et d'Andrein puis Émile VAQUETTE, mle 4076/IV C, technicien des Mines, Paris (démissionnaire pour raisons de santé (?) en juillet 1942), André LEFÈVRE, mle 12100/FS133, chef service alimentation, ... (élu le 27/07/1942) et qui, à compter du 21 août de la même année, prend également le poste d'HdC du camp de Wistritz sur proposition de l'officier accrédité par la Mission Scapini et après accord des autorités allemandes. Enfin, Élie-Jean PASCAUD, maître ouvrier, (voir le document ci-dessous) est élu le 09 décembre 1943 et le restera jusqu'à la libération des camps.


   Dans chaque stalag, l'homme de confiance général est entouré d'un adjoint, d'un interprète, d'un conseiller juridique et d'un secrétaire. Il a nommé des prisonniers compétents dans ses services : journal du camp, magasin, comité d'entraide, infirmerie et hôpital, équipes de sport, activités culturelles et théâtre.

   Cet HdC a de lourdes responsabilités et doit gérer sa mission sous l'œil attentif des Allemands.
Régulièrement ou du moins aussi souvent qu'il le peut, il rend visite à "ses" P.G. disséminés dans des centaines de kommandos plus ou moins éloignés du siège du stalag. Il leur fait connaître leurs droits, leur donne copie de la Convention de Genève et achemine les secours reçus de France à l'aide d'un camion mis à disposition par la Croix-Rouge.

   Mais des hommes de confiance il y en a également dans chaque district et même dans les kommandos. Leur rôle est moins important mais ils font le relais vers le siège du Stalag des difficultés et soucis rencontrés par la base.

Source : dossier Stalag IV C (Archives Nationales)
Mise à jour du 19/02/2018

Aucun commentaire: