17 février 2012

Départ en stalags

   Qu'ils aient été faits prisonniers sur les lieux de combats ou "cueillis" dans leur caserne, les soldats français (tous grades confondus) vont à un moment ou à un autre être transférés en Allemagne.

    L'Armée française est en déroute en mai et juin 1940. Elle n'a pas résisté bien longtemps ! Alors que les autres armées sont en grande partie motorisées, c'est à pied que le fantassin français va au combat...
La supériorité de l'Allemagne est aussi flagrante : deux fois plus de chars, dix fois plus d'avions et les nôtres datent...
   Et sur le front, les Allemands disposent de 150 divisions contre 90 pour notre Armée. La bataille est inégale !
   Les Allemands vont facilement capturer nos soldats, exténués et perdus et près de deux millions vont être faits prisonniers jusqu'au 25 juin 40 et même après (signé le 22 juin, l'armistice entre en vigueur trois jours plus tard).
Colonne de P.G. français

   Prisonniers, ils sont entassés dans des frontstalags surpeuplés ou conduits directement outre-Rhin.
Après des marches interminables c'est l'arrivée à la gare, l'entassement dans des wagons à bestiaux ou à marchandises et le départ pour une destination inconnue.
Puis, après un trajet de plusieurs jours, disposant de peu de nourriture et d'eau, ils arrivent épuisés dans des camps, les stalags.

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